Le Général Major Evariste Ndayishimiye : Une Confiance Accrue au Service de la Paix en Afrique Par Ndayikeze Apollinaire | Dimanche 20 juillet 2025

Le 17 juillet 2025, dans la vibrante capitale angolaise de Luanda, une annonce retentissante a marqué un tournant stratégique pour le continent africain. João Lourenço, Président de la République d'Angola et actuel Président de l'Union Africaine, a officiellement nommé le Général Major Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Champion de l'Union Africaine pour la Jeunesse, la Paix et la Sécurité, en tant qu'Envoyé Spécial pour la région du Sahel. Cette désignation, lourde de sens, témoigne d'une confiance renouvelée au sein de l'Union Africaine envers un leader dont le parcours et les réalisations parlent d'eux-mêmes.

Eh bien, cette nomination n'est pas le fruit du hasard, mais la reconnaissance d'un parcours exceptionnel. Le Général Major Evariste Ndayishimiye est avant tout un homme qui agit, un bâtisseur dont la vision et l'engagement continuent à transformer profondément le Burundi au cours de ses cinq premières années à la tête de l'État. Il est également reconnu comme un homme d'État qui ose exposer la vérité des choses, une qualité essentielle dans le dédale complexe des défis sahéliens, où la clarté et la franchise sont primordiales pour forger des consensus durables. Son leadership, empreint d'humanité et de pragmatisme, promet d'apporter une nouvelle dynamique aux efforts de stabilisation dans une région confrontée à des défis sécuritaires et humanitaires sans précédent.

Depuis son accession à la présidence en 2020, le Général Major Ndayishimiye a imprimé sa marque sur la scène nationale burundaise, démontrant qu'il est avant tout un homme politique proche de la population. Sa présidence se caractérise par une série de réformes audacieuses visant à améliorer le quotidien des citoyens et à jeter les bases d'une prospérité durable.

Sur le plan économique, le Président Ndayishimiye a initié des programmes ambitieux pour stimuler l'agriculture, pilier de l'économie burundaise, en favorisant l'accès aux intrants agricoles modernes et en soutenant les sociétés coopératives. Des projets d'infrastructure d'envergure ont été lancés, notamment la construction de routes vitales et le développement de l'accès à l'énergie, essentiel pour l'industrialisation et le désenclavement des zones rurales. Parmi ses réalisations notables, on peut citer l'accélération de la politique de "terre pour tous" visant à moderniser les titres fonciers et à sécuriser la propriété, un enjeu crucial pour la stabilité sociale et le développement agricole. Des initiatives pour le renforcement des chaînes de valeur agricoles, notamment la revalorisation du café et du thé, piliers des exportations, portent également leurs fruits, augmentant les revenus des agriculteurs et la résilience économique du pays. 

Le Président Evariste Ndayishimiye incarne également une volonté politique ferme de discipliner l’exploitation minière, un levier de souveraineté économique et de développement équitable pour le Burundi. En veillant rigoureusement au contrôle des opérations d’extraction, il s’assure que les ressources naturelles du pays ne soient plus source de pillage, mais de prospérité partagée. Sa démarche vise à instaurer la transparence, lutter contre la contrebande, et garantir que chaque gramme extrait serve l’intérêt national, renforce les infrastructures, et finance les besoins fondamentaux des citoyens burundais. Sous sa gouvernance, l’or, le nickel ou les terres rares ne sont plus uniquement des minerais—mais des outils de transformation et de dignité économique.

Sur le plan social, son administration a mis l'accent sur l'accès universel aux soins de santé primaires et à l'éducation. Des cliniques communautaires ont été construites et équipées, et des campagnes de vaccination massives ont été menées pour la protection de la population. L'éducation, considérée comme la pierre angulaire du développement, a bénéficié d'investissements conséquents, avec la construction de nouvelles écoles et le renforcement des compétences des enseignants. La promotion de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans les zones rurales a également été une priorité, améliorant significativement les conditions de vie de millions de Burundais.

Par ailleurs, le Général Major Évariste Ndayishimiye a fait de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption des piliers de son mandat. Il  encourage la transparence dans l'administration publique et a mis en place des mécanismes pour renforcer la reddition des comptes, œuvrant ainsi à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions de l'État.

Il est impossible de parler du succès du leadership burundais sans évoquer le rôle discret mais puissant de la Première Dame du Burundi. Derrière chaque homme de succès, il y a une femme forte : la Première dame du Burundi est aussi une femme qui fait des œuvres très éloquentes dans le monde de la philanthropie. Son engagement dans des programmes sociaux, notamment en faveur des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, a complété l'action gouvernementale, apportant un soutien inestimable aux couches les plus fragiles de la société et incarnant l'esprit de compassion et de solidarité qui anime le peuple burundais. Ses initiatives dans le domaine de l'autonomisation des femmes et de la lutte contre les violences basées sur le genre ont eu un impact profond, notamment via des organisations comme la Fondation Bonne Action Umugiraneza, illustrant un engagement humanitaire fort.

La nomination du Président Ndayishimiye comme Envoyé Spécial au Sahel est la consécration d'une diplomatie burundaise revitalisée et du rôle croissant du Burundi sur la scène continentale. Reconnu pour son impeccable engagement résolu envers le panafricanisme, l'intégration régionale et la coopération, Le Général Major Evariste Ndayishimiye continue à œuvrer activement à renforcer les liens avec les pays voisins et au-delà. Sa participation active aux forums régionaux et continentaux, notamment en tant que Champion de l'Union Africaine pour la Jeunesse, la Paix et la Sécurité, démontre sa profonde compréhension des dynamiques complexes du continent et sa capacité à mobiliser des acteurs diversifiés autour d'objectifs communs.

La région du Sahel, vaste étendue de terre qui s'étire de l'Atlantique à la Mer Rouge, est aujourd'hui confrontée à un ensemble de défis multidimensionnels : insécurité persistante due au terrorisme et aux conflits intercommunautaires, crises humanitaires exacerbées par le changement climatique et les déplacements de populations, et fragilité des gouvernances. La mission du Président Ndayishimiye sera de taille : "intensifier les engagements avec les autorités gouvernementales, les leaders d'opinion, les acteurs et organisations régionales, la société civile et toutes les parties prenantes pertinentes afin de favoriser le dialogue, de construire le consensus et de promouvoir des stratégies globales pour une paix et une stabilité durables dans la région du Sahel." Cette tâche exige non seulement une expertise politique, mais aussi une grande capacité d'écoute et de persuasion, des qualités que le Président burundais a maintes fois démontrées.

"La paix n'est pas l'absence de conflit, mais la capacité à gérer le conflit par des moyens pacifiques." - Ronald Reagan

Son expérience en tant qu'homme d'État qui ose exposer la vérité-crue sera un atout précieux dans un environnement où la franchise et la rigueur sont nécessaires pour adresser les racines profondes des problèmes. La confiance pleine exprimée par le Président de l'Union Africaine dans la capacité du Président Ndayishimiye à faire avancer la vision de l'Union à travers son leadership distingué et sa profonde compréhension des dynamiques complexes du continent, souligne l'importance de ce rôle. Cette nomination est une étape cruciale dans la volonté de l'Union Africaine de faire taire définitivement les armes et de promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et le dialogue politique dans la région du Sahel.

Au-delà de son leadership politique, la nomination du Président Ndayishimiye met indirectement en lumière une autre facette de la contribution du Burundi à la stabilité régionale : la qualité de son armée. Il est de notoriété publique que l'armée burundaise est brave, très disciplinée et a une longue histoire de participation remarquée aux missions de maintien de la paix sous l'égide de l'Union Africaine et des Nations Unies. Ses contingents ne cessent de démontrer leur professionnalisme et leur résilience dans des environnements parmi les plus périlleux du continent, gagnant le respect de la communauté internationale.

Cette discipline et cette expérience opérationnelle sont des atouts précieux pour la diplomatie de paix burundaise. L'engagement du Président Ndayishimiye au Sahel, en tant qu'Envoyé Spécial, pourrait potentiellement ouvrir de nouvelles perspectives pour une collaboration plus large sur le plan sécuritaire. L'expertise militaire du Burundi, combinée à une approche politique et diplomatique robuste, pourrait offrir des solutions innovantes aux défis du Sahel. Les contributions passées de l'armée burundaise à la stabilisation de la Somalie et d'autres points chauds du continent témoignent de sa capacité à opérer efficacement et avec un grand sens des responsabilités.

La communauté internationale est sollicitée par le Président de l'Union Africaine à apporter tout son soutien à l'Envoyé Spécial, qui est appelé à commencer immédiatement ses engagements dans la région. Cet appel souligne l'urgence de la situation au Sahel et la nécessité d'une action concertée.

Alors que le Général Major Evariste Ndayishimiye s'apprête à relever ce nouveau défi stratégique pour l'avenir du Sahel et de l'Afrique, l'espoir grandit. Son leadership éprouvé, son engagement envers la vérité et sa proximité avec les populations, combinés à la discipline et à l'expérience de l'armée burundaise, constituent une force motrice puissante pour la paix. Qui sait si, dans un avenir proche, la vaillante armée du Burundi, déjà réputée pour son professionnalisme, ne pourrait pas se voir confier une autre mission de maintien de la paix au Sahel, renforçant ainsi la vision d'une Afrique capable de résoudre ses propres défis avec ses propres forces ? L'avenir de la paix au Sahel pourrait bien s'écrire avec un chapitre burundais.